Le patrimoine communal "transféré"
Le presbytère
Avant / après rénovation
Le presbytère fut construit après la Révolution sur l'emplacement de l'ancien.
Il a été cédé à la communauté de communes « Riom Limagne et Volcans », transformé en 3 logements.
La Poste
L'agence postale de St-Laure, devenue four communal pendant quelques années, est aujourd'hui un logement privé.
L'ancienne caserne des pompiers
Le matériel des pompiers
En 2015, lors du déménagement de l’ancien local des pompiers (place de l’église), le matériel dont les vieilles pompes à bras a été confié à l’association « Les Gardes Pompes » (association ayant pour but la sauvegarde du patrimoine sapeur pompier dans le département du Puy de dôme).
La pompe à bras
La pompe électrique
La démolition en quelques étapes
Le château d'eau
Les anciens châteaux d’eau sont peu à peu remplacés par des canalisations souterraines.
Avril 1984, celui de Saint Laure tombe à son tour.
Situé à l’intersection de la rue des Combes et de rue du lavoir ; il faudra 3 explosions pour en venir à bout… alors qu’une seule est normalement nécessaire.
Le four banal
Situé en face de l’église, à l’angle entre la rue de l’église et la rue du four, le four banal est visible sur le cadastre de 1785. Il est la possession du seigneur de Bosredon (Moulin neuf prés Maringues), les paysans y cuisent leur pain contre un « droit de fourrage », redevance le plus souvent payée en nature (1 pain sur 20).
En 1890, la commune décide de la construction d’un four banal communal (à côté de l'ancienne poste). Le premier régisseur est Pierre Vaneyre. Le fermage est adjugé à Gros-Ayat (boulanger aux Martres sur morge) de 1894 à 1896, c’est ensuite Joseph Rougier (boulanger, épicier, agent postal et secrétaire de mairie à St Laure) qui devient fournier jusqu’à après 1930 .
Le fournier perçoit :
–4,10 francs pour la cuisson du pain d’une année et du dîner de chaque jour, par an et par personne âgée de + de 5 ans accomplis
–20 centimes pour la cuisson d’une tourte de pain ordinaire
–5 centimes pour la cuisson d’un diner ordinaire.
Une "maison forte" ou une "église fortifiée"?
Dans ses « notes historiques sur la paroisse de St Laure » (1953), l’abbé Pelletier évoque la présence d’une maison forte. Il suggère que la propriété Guérin (grande propriété donnant à l’intersection de la D224, la rue du colombier et l’impasse du four) peut, avec sa tour, représenter ce qu’il en reste.
Mais quelques années plus tard, son analyse du cartulaire du VIIIe montre, au nord de l’église, un fossé de 8 mètres de large appelé « fossé du fort ».
La disposition topographique de l’église, du presbytère, du jardin et du cimetière atteste qu’il y avait, incontestablement, une « maison forte » ou une « église fortifiée », comportant murailles et tourelles, et protégée par un large fossé.