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"Petite" histoire...

Le territoire de Saint Laure fut habité très tôt, sans doute dès le néolithique, par une population assez dispersée.

La paroisse de St-Laure a été fondée au Xème siècle. Il y avait eu préalablement un ermitage (Laurum), la paroisse fut alors nommée Sanctum Laurum (Saint-Laure). Cette 1ère fondation eut lieu sous la forme d'un petit prieuré tenu par une congrégation placée sous le patronage de Saint Laurent.

Au XIIIème siècle et jusqu'en 1789, Saint Laure dépendait de la seigneurie de Montgacon (commune actuelle de Luzillat).

Un registre de la Taille dénombre que, parmi les 129 propriétaires, 38 payaient plus de 30 livres. La proportion des gens aisés habitant Saint Laure était nettement supérieure à la plupart des villages de la Limagne.

Sous la révolution, le village connut une certaine agitation due au refus de serment du curé. Saint Laure ne retrouva un desservant qu’en 1804.

Le XIXème siècle fut une période calme, l’évolution économique suivant celle de la Limagne.

L’élevage des pigeons a tenu une place importante (en complément des cultures de la vigne et du chanvre) .

Jusqu’au siècle dernier, grâce au Bédat, on notait la présence de nombreux moulins. Par ailleurs, des zones marécageuses ont été rendues cultivables.

L'origine du nom de la Côte Rouge (hameau partagé entre les communes de St-Laure, St-Ignat et Maringues). De sinistres événements seraient à l’origine de son nom : le sang des membres de la communauté protestante aurait été versé sur cette terre lors des massacres qui se produisirent au cours du XVIème siècle.

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