Nos soldats tombés pour la Patrie
13 habitants de notre commune sont morts pour la Patrie pendant la guerre de 1914 - 1918.
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Un monument commémoratif en leur souvenir est érigé en 1921.
Il est installé sur la place de l'église par Peyrin-Groslier, entrepreneur à Maringues, pour une somme de 1000 francs.
En 1923, le monument est entouré de grilles en fer forgé, scellées sur un sous-bassement en pierre de Volvic (chantier réalisé par Ph.Bouche, serrurier à Maringues pour une somme de 2499 francs).
Le monument est surplombé par la croix de guerre.
Sur la plaque, on retrouve:
• La branche de chêne (symbole de la force, la puissance, la majesté, la longévité et la résistance)
• Le rameau d’olivier (symbole de la paix et de la gloire)
• Le casque, qui représente les poilus ; il est aussi le symbole de l'invisibilité, de l'invulnérabilité et de la puissance.
Après la guerre de 1939/1945, la plaque est descellée et placée au devant du monument pour permettre l’ajout de 3 nouveaux noms,
puis celui du Lieutenant J.Mathieu tombé pendant la guerre d’Indochine.
L’inscription « 1914-1919 » sur le monument, une faute ?
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Commémorations
1914 - 1918
Victor Pradel (en bas à droite)
Les réservistes de 1920
J.Marie Descombas (en bas à droite)
Au milieu Albert Verger "le Prince" - 1915
Un groupe d'infirmiers
M.Périssel est le 3ème en partant de la gauche
1939 - 1945
Les prisonniers de la commune de St Laure
Etat des prisonniers de Guerre de la Commune, établi le 10 octobre 1940, avec demande de mise à jour le 1er aout 1942
Séances récréatives, au profit des prisonniers
Pendant la guerre, lors des « séances récréatives », des pièces de théâtre étaient jouées par des jeunes gens et jeunes filles de Saint-Laure au restaurant tenu par Lucie Merle.
Les fonds récoltés permettaient d’envoyer des colis aux prisonniers.
Programme 1942
1942
1943
Des prisonniers allemands à St-Laure, dans les années 46, 47
Entre 1945 et 1948, près d’un million de prisonniers de guerre allemands (PGA) ont été détenus en France où ils ont contribué, par leur travail forcé, à la reconstruction de l’économie nationale.
​​Les PGA à Saint-Laure
Pendant la journée, les prisonniers (Friedrich, Oskar, Hans, Kilian, Josef…) travaillaient dans les fermes.
Le soir, ils dormaient dans un local situé dans l'ancienne poste, Marcel Fournier était chargé de fermer les portes chaque soir et les ouvrir le matin.
Certains prisonniers ont continué après leur retour en Allemagne à entretenir des contacts avec leurs « hôtes ».
Courriers entre Fredrich Hopfhauer et Victor Pradel