Les fêtes et traditions
La fête patronale
Aujourd'hui disparue, elle avait lieu aux alentours du 10 août, en hommage à son saint patron Saint Laurent. Les attractions foraines s'installaient sur la place.
La journée se terminait par le bal des conscrits.
Quelques achats à la fête du village
Les conscrits
Une « Classe » représente l’ensemble des personnes nées la même année. L’année des 20 ans est le moyen d’identification d’un ensemble de conscrits. Ainsi la classe 1945 désigne tous ceux nés en 1925.
Les conscrits de 45 (nés en 1925 et 26)
Debout : Ulysse Verger, Pierre Périssel, Joseph Boiteux, Guy Brunel, Albert Sagnelonge
Assis : Jean-Marie Vouilhoux, Roger Chauffour, Henri Gothon, Marc Ferré, Robert Belime
La fête de la batteuse en 1977 et 1978 dans le quartier des Moulins
Démonstration de battage au fléau
La fête de la batteuse
Les banquets
Le 1er mai
Ce "chambardement" se déroulait dans le nuit du 30 avril au 1er mai.
Il était l'occasion pour les jeunes (et moins jeunes) garçons de ramasser ce qui trainait dans les rues et dans les cours; petit matériel agricole mais aussi charrues, tombereaux... et à les déplacer sur la place.
Charge aux propriétaires de venir les chercher le lendemain, et éventuellement de les décrocher des arbres.
L'alambic s'installe chaque année place des Moulins
Le distillateur passe de village en village pour transformer la matière première en eau-de-vie. Les producteurs, qui ont alors le statut de bouilleur de cru, apportent les fruits cultivés dans les vergers ou le marc de raisin après la vendange pour les transformer en alcool.
Le privilège de bouilleur de cru remonte à Napoléon lorsqu'il accorda un privilège d'exonération de taxes pour la distillation de 10 litres d'alcool pur ou pour 20 litres d'alcool à 50°pour ses grognards.
En France, depuis 1959, ce privilège n'est plus transmissible par héritage, et s'éteindra donc au décès des derniers détenteurs. Depuis 2008, les bouilleurs de cru ne bénéficiant pas du privilège sont taxés à 50 % sur les dix premiers litres d'alcool pur et ensuite à 100 %.
Raoul et Roger Chauffour - 1970
L'ouverture du pressoir
Plus l'eau-de-vie sera conservée longtemps, meilleure elle sera, surtout si elle est entreposée dans des bonbonnes en verre entourées d'osier pour les protéger de la casse.
L'alambic d'E Chaux de Mons
Les missions
Rue de St-Laure décorée pour les missions
Gilberte Chauffour (ép Rougier), Lucie Chauffour, Marcelle "Angèle" Dufraisse, Alphonsine Rougier, Jeanne Bannier (ep Robilllon), Suzanne Chambon (ep Verger), Régine Piètre
Instaurées au 19ème, le but des missions était de raviver, d’entretenir, de renforcer la foi chrétienne et de rendre à l’avenir les paroissiens plus assidus aux cultes et aux sacrements.
Elles consistent en une série d’exercices spirituels (processions, adoration du Saint-Sacrement, récitations du chapelet, confessions, messes, etc) ponctués de prêches.
Ces missions avaient lieu en général tous les 10 ou 15 ans, parfois moins, au gré du prêtre desservant la paroisse.
La fête des escargots
La 1ère édition a eu lieu en 1978. Elle est devenue une tradition et fait maintenant partie du patrimoine de notre village !