Meunier
Le moulin Goutay - Rougier
Antoine Bregheon et son épouse Marie (née Montagnon) sont recensés en tant que meuniers, au quartier des Ponts, de 1881 à 1891.
Jean Goutay épouse leur fille Antoinette en 1892 et devient à son tour meunier. (En 1906, Antonin Robillon est garçon meunier au moulin Goutay).
Leur fils Félix Goutay est garçon meunier avant la guerre. Il est prisonnier en Allemagne de 1914 à 1918, où il travaille en tant que meunier. Après sa démobilisation en 1919, il exerce en tant que meunier au moulin familial jusqu’à la fin des années 50.
Jean Goutay
Félix Goutay
Bernard Rougier, surnommé ‘Farine’, neveu de Félix, reprend l’affaire dans les années 60 jusqu’à la fermeture du moulin dans les années 1980.
Bernard Rougier
Le Bédat en sortie du moulin Goutay Rougier
Adrienne Goutay et Bernard Rougier devant l’ancien pont
Félix Goutay et sa femme Adrienne
Le moulin Thorre - Robillon
Pierre Thorre, garçon meunier à Entraigues, puis meunier à Chabreloche (1896), s’installe à Saint-Laure, milieu des années 1900.
Son gendre Antonin Robillon (époux de Clémence Thorre) le rejoint en 1909.
Léon et Joseph Robillon, fils d’Antonin, prennent la suite dans les années 50.
Antonin Robillon
Léon Robillon
Joseph Robillon
Leurs fils respectifs Marcel et Pierre Robillon reprennent le flambeau dans les années 70.
Le moulin ferme officiellement ses portes en 2004.
Marcel Robillon
Pierre Robillon
Le moulin tournait nuit et jour, grâce à une turbine et à l’eau, le blé était écrasé avec les 3 paires de meules, 2 pour la farine, 1 pour la farine destinée au bétail. On allait chercher le blé à cheval à Joze, Culhat, Ravel, Bord l’étang.
En 1930, le moulin est rénové et le bâtiment surélevé d’un étage. Les 2 premières meules sont remplacées par des appareils à cylindres. Seule une meule est conservée pour la farine destinée au bétail.
Lors de la seconde guerre mondiale, des tickets de rationnement permettaient aux gens de venir chercher de la farine (3 quintaux par an et par personne, quel que soit l’âge).
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En 1968, le Bédat est détourné, le moulin tourne alors aux moteurs diesel et électrique et permet d’écraser alors 6 quintaux (600kg) à l’heure.
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L’exploitation du moulin s’est arrêtée en juin 2004.
Le moulin Robillon
Pierre Robillon
Marcel Robillon
Fête de la batteuse - Joseph Robillon
Le moulin Bouche
Jean Bouche est meunier à Chabreloche en 1836 et jusqu’à son décès en 1838. Son fils Etienne exerce la profession de meunier de 1845 à 1881. Michel Bouche (fils d’Etienne) devient, à son tour, meunier à Chabreloche quelques années.
A partir de 1886 et jusqu’en 1910, on ne retrouve plus de famille Bouche à Chabreloche. Emile Deschamps est meunier à Chabreloche au moins entre 1886 et 1901.
René Bouche (fils de Michel), reprend le moulin de Chabreloche en 1911 jusqu’en 1936.
Etienne Bouche (fils de René) rejoint son père en tant que meunier en 1926. L’arrêté administratif supprimant les biefs sur le Bédat signa l’arrêt du moulin en 1968.
Michel Bouche
René Bouche
Etienne Bouche
La roue du moulin Bouche
La trémie et le régulateur à boules
Michel, René et Etienne sur le pont du bief
3 générations de meuniers Bouche !
Le 2ème moulin de Chabreloche
Victor Bonieux est propriétaire exploitant à Chabreloche.
Il est recensé en tant que foulonnier (1866), filateur (1872), industriel (1876) puis mégissier (1881).
En 1884, il s’installe en tant que minotier à Pont-de-Dore, commune dont il devient maire.
Le foulonnier est un ouvrier qui pratique le foulage des draps ou celui qui dirige un moulin à foulon.
Le travail du foulonnier consiste à malaxer et frapper les étoffes en les baignant dans de l’eau additionnée de diverses substances, pour les feutrer, les assouplir, les rendre imperméables et en assurer la finition.. Longtemps pratiqué manuellement, l’activité s’est mécanisée avec les moulins où les pilons étaient actionnés par l’énergie hydraulique.
En 1884, Jean-Abel Aussourd devient locataire exploitant de la corderie, filature de laine et meunerie de Victor Bonieux.
Il est rejoint par son fils Hector-Abel Aussourd en 1893. Leur société est déclarée en faillite en 1894.
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Pierre Thorre lui succède en 1896 jusqu’en 1906 en tant que meunier. Il s’installe ensuite au moulin de Saint-Laure.